mercredi 2 mars 2011

Retour en France pour Téméraid Humanitaire

Après une cérémonie, suivie d'un repas de clôture du Raid, à Ouarzazate nous avons pris la route du retour direction Lyon.
Le retour a été rapide, la voiture étant à son aise sur autoroute...Tarifa-Lyon en moins de 24H.

Nous sommes épuisés mais heureux de notre petit périple marocain : la tête remplie de paysages, de rencontres, d'ensablements, d'entraides, de chaleur (dans le désert et dans les coeurs)...

Pour suivre la plantation des palmiers faite durant la Green Day : direction Azekka France-Maroc (http://www.azekka.org), l'association qui nous a "coatché" pour la bonne plantation des rejets et à qui nous avons pu attribuer un don permettant de financer la pousse de 204 Palmiers.
Ce qui place Téméraid Humanitaire en troisième position des équipages ayant le plus participé à la Green-Day ! Merci à tous ceux qui ont acheté des palmiers (éco-points). Nous pouvons vous assurer que les villageois en feront bon usage, et que ce soutien durera longtemps...

Un très grand MERCI à ceux qui ont sponsorisé, tiré, poussé, pelleté, dépanné, indiqué, chanté, supporté, motivé...

En prime une jolie vidéo du Students Challenge Morocco 2011, à visionner à tout prix !

lundi 21 février 2011

Dimanche 20 février - Etape Marathon


9h : Départ du campement pour une étape marathon qui mettra à rude épreuve nos organismes. Sous un soleil de plomb, nous frôlons l’isolation. Au milieu des grands espaces désertiques, la 204 nous fait une petite frayeur en refusant de redémarrer… la panne sera rapidement cernée et la solution trouvée en shuntant le relais de liaison entre la masse et la bobine.

Nous continuons notre long trajet jusqu’à Ouarzazate où nous arrivons épuisés mais heureux après 10H de concentration, entre pistes et route.

Samedi 19 février - Spéciale ensablée


Nous plantons quelques arbustes devant l’école, ceci a un but pédagogique pour montrer aux enfants comment s’occuper des plantations.
C’est la voiture franchement allégée que nous repartons pour une spéciale très compliquée qui nous mènera à un magnifique bivouac au pied des dunes. Les ensablements sont multiples mais nous commençons à très bien appréhender les difficultés, des pilotes sont nés !

Nous sommes aujourd’hui impressionnés par 2 choses :
-          L’environnement époustouflant
-          La solidité de notre voiture qui survole sans encombre des passages hostiles
Autour d’un feu de camps et d’environ 10kg de pâtes, nous apprécions le bivouac et son ambiance.

Vendredi 18 férier - Green-Day


Aujourd’hui, c’est la spéciale Groupama faisant la liaison pour Tafroukthe, village de la Green-Day où nous plantons les palmiers dattiers. Sur le parcours nous n’avons jamais été aussi concentrés : Maxime Cozien pilote & Maxime Oliviero co-pilote. Nous ne faisons aucune erreur de lecture du Road-Book. Profitant donc de notre avance, nous nous arrêtons dans une ruine d’ancien château. Rapidement rejoins par des enfants du village, nous gonflons un ballon pour improviser des jongles et des passes avec eux.
Nous rallions ensuite le village pour manger avant de participer à l’action qui nous tient tant à cœur : la Green-Day.
Nous sommes accueillis par les dignitaires locaux, Ali l’ingénieur agronome qui a supervisé cette action et la télévision marocaine. Jean-Pierre, le directeur du Students Challenge nous annonce qu’avec 204 palmiers financés, nous sommes sur le podium des équipages le plus participé à cette action.
Ali nous expose la technique de la plantation puis nous commençons à planter les premiers palmiers dattiers dans une parcelle appartenant à un villageois. La joie des villageois est à la hauteur  de leur accueil chaleureux. Après avoir bien travaillé, nous sommes invités à boire le thé en discutant de la journée. Nous avons la chance d’avoir Najib et Ayoub, l’équipage marocain du Students Challenge qui nous traduisent leurs propos.

Ensuite un match de foot très suivi est organisé avec l’équipe locale. Il sera suivi de la remise des dons aux écoliers de Tafroukthe. Notre coffre rempli de toutes les donations récupérées auprès de nos partenaires, que nous remercions chaleureusement, est vidé.

L’excitation est palpable.

Jeudi 17 février - Alentours Erfoud


Nous partons aujourd’hui pour une spéciale dans le désert, au départ d’Erfoud « La porte du désert ». Le temps est vraiment chaud. Premier ensablement en tentant de couper entre deux piste, heureusement que l’entraide est omniprésente, deux autres équipages nous sorte de l’impasse.

Le parcours est magnifique, nous récupérons ensuite une carte sur le haut d’une dune de Merzouga. C’est désormais notre seul support pour définir notre chemin, avec la boussole… bilan : 2H d’errance totale dans l’immensité du désert avec 6 autres équipages. Face à la chaleur, et à un énième ensablement d’un compagnon de galère, nos demandons finalement à un autochtone la rote la plus directe pour le retour sur Erfoud. Arrivés plus tôt que prévu, nous prenons le temps d’aller au souk très typique de Rissani.

Mercredi 16 février Meknes-Erfoud


Après avoir fait le plein d’essence, nous traversons Midelt pour rejoindre le départ de la première spéciale. Nous nous sommes fait saluer par les gendarmes à chaque carrefour, c’est confirmé : notre 204 attire la sympathie ! Après avoir rejoint la piste, l’ambiance est différente, nous appréhendons le parcours et nous hésitons à équiper la voiture de pneus cross, mais nous gardons finalement ceux d’origine. A 300 mètres après le départ, nous poussons un équipage qui n’arrive pas à franchir une pente très raide. Cela présage un rude parcours. La piste mêle neige, boue et grosses pierres. Notre bolide fait son chemin tranquillement à 20 km/h et nous sommes rapidement stopper par les équipages qui s’embourbent devant nous. Nous poussons à plusieurs les voitures les unes après les autres.

Nous faisons notre ascension en traversant des villages en altitude et nous croisons de nombreux bédouins. A plus de 2200 mètres d’altitude, notre voiture toussote dans les côtes par manque d’oxygène. La diversité des paysages est impressionnante,  nous passons d’un versant enneigé à des plaines plus arides. Nous profitons d’une pause pour donner un ballon. Après une dizaine de km de pistes, nous nous arrêtons manger un Tajine à  Er-Rachidia avec 6 autres équipages. Ensuite c’est plus de 200 kilomètres de route pour rejoindre Erfoud.




mardi 15 février 2011

Toulouse - Meknès en 3 jours

Dimanche 13 février

Après avoir quitté Toulouse, l’objectif était de rejoindre Valladolid en Espagne pour la nuit. Au bout de quelques minutes, voir quelques mètres, nous avons perdu le convoi… La route se fera désormais avec Hugo et Brice un autre équipage Groupama. Nous empruntons la nationale pour rejoindre Bayonne. Un petit problème survient juste après la frontière espagnole. Sous une pluie battante, nous perdons un essuie-glace sur l’autoroute.  1/4 d’heure est passé pour le retrouver,  2 « serflex » pour le refixer et l’affaire est jouée !  La suite, c’est 24 heures de routes ibériques, alternant conduite et siestes. Les kilomètres et les canettes d’energy drink défilent toute la nuit. De Burgos à  Valladolid en passant Salamanca, la 204 se révèlent agréable à conduire et ne surchauffe pas. Après Cáceres, nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour dormir et nous doucher.
 Lundi 14 Février

Au petit jour, nous apprécions les paysages espagnols, et les nombreux élevages de taureaux qui jalonnent la route. Nous nous arrêtons manger à Séville en terrasse d’un petit restaurant. Nous profitons du soleil, la vue des façades colorées et des arènes en ville nous requinquent  pour rejoindre Tarifa.  Un troisième équipage en 2CV fourgonnette se greffe au cortège pour aller au camping Torre de la Pena. Nous  dormirons dans un bungalow face à mer au pied de la célèbre Tour dessinée par Hergé et de nombreux peintres.

Mardi 15 février

Levé 7H20, préparation rapide et nous rejoignons le port de Tarifa pour embarquer dans le Ferry en direction de Tanger. La mer agitée, des creux de plusieurs mètres dessinent la mer. Les organismes sont mis à rude épreuve pour bon nombre d’entre-nous. Le traversée parait longue, mais ce n’est rien à côté des 2 heures de formalités qui nous attendent à la douane…Le change et le plein d’essence fait à Tanger, nous pouvons rejoindre Meknès. Nous attendions un grand soleil, mais la pluie est au rendez-vous, ce n’est quand même pas ça qui va arrêter deux bretons !  A 170km de Meknès, nous faisons une grosse pause sur le bord de l’autoroute pour soutenir l’équipage québécois qui vient d’exploser un roulement, le voyage se terminera pour eux en dépanneuse. Cette journée nous réserve bien des surprises. La prochaine avarie vient du GPS qui nous indique un chemin peu carrossable. Le GPS est définitivement abandonné au profit de la carte Michelin datant de 1969 qui malgré son ancienneté devient un support indispensable. Cet épisode, nous fait découvrir les paysages ruraux du Maroc, et nous initie au « code de la route » local ! Nous arrivons à l’heure du dessert à l’hôtel de Meknès, où tous les équipages sont déjà briefés pour la première étape sur piste qui se déroule demain.